V) LA "SWARE LEWOZ"

Les réjouissances du dimanche appelés aussi "bamboula" un moment interdites ont survécu et permis aux africains d'origines diverses de confronter leur savoir artistique pour créer une expression originale reflétant leur nouvelle identité.
De nos jours ces rassemblements se déroulent en général le vendredi ou le samedi lors des fêtes patronales ou fêtes de sections (lieux dits). Les "bamboula" d'autrefois ont pris le nom de "swaré léwoz" ou "léwoz" tout court (ne pas confondre avec le rythme " léwoz ").
Généralement organisé en milieu rural, il remplit deux fonctions essentielles dans la société guadeloupéenne : sociale et économique.

- lieu de convivialité mais aussi de consommation au profit de l'organisateur du " léwoz ".
- mais c'est avant tout un lieu de musique où les compétences des uns et des autres s'affirment qui en chant qui en danse ou en musique instrumentale.
- Lieu où certains viennent chercher ou asseoir leur renommée (notoriété).

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En principe dans un "bon" léwoz tous les rythmes sont joués en alternance permettant de tenir sans monotonie jusqu'au petit jour. Il n'est pas rare de voir les connaisseurs s'en prendre aux musiciens qui ne respectent pas la "rèpriz" ou "ki ka déranmé".

Autrefois il existait le "léwoz" au commandement qui a pratiquement disparu depuis les années 1950. On y notait la présence d'un commandeur (comme dans la quadrille) dont le rôle était de diriger les danseurs.

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