VI) AUTRES MANIFESTATIONS LIEES AU "GWOKA"

La musique gwoka est présente à tous les niveaux de la vie des guadeloupéens. Il existe néanmoins des occasions principales durant lesquelles elle est pratiquée de façon intense.

1) Les veillées mortuaires (appelée aussi parfois veillée "boukousou") où se pratique un gwoka sans tambours sous la forme du " waka " ou "boulagèl".

2) Le carnaval où le rythme pratiqué est le "mendé" dans toutes ses variantes ("st-jean" popularisé par le groupe AKIYO, "gwo siwo" par le groupe VOUKOUM).

3) Noël : est effectivement une occasion où se mêlent musique sainte de cantique ou chant de noël et la musique "païenne" du gwoka souvent dans un but de dérision.

4) Le bèlè (ne pas confondre avec le bèlè martiniquais) c'est surtout durant le travail collectif appelé "koudmen ou "konvwa" en Guadeloupe qu'on entend monter un chant bèlè avec ou sans tambours pour mieux stimuler les travailleurs. "Bèlè" en yoruba désigne une grande fête qui marque la fin des récoltes. Souvent le "bèlè" est chanté par un seul individu, une femme dans sa maison ou dans son jardin vacant à ses occupations (tâches quotidiennes).

5) Le "mayolè" Selon Anca Bertrand ( ) dans la revue parallèle n°15 "le jeu des mayoleurs est un duel au bâton sous forme de danse. Les joueurs font une ronde autour des bâtons déposés à terre devant les tambours, prennent ensuite les bâtons et attaques exactement à la manière des escrimeurs (tout cela au rythme du tambour naturellement). Le jeu est brutal mais ne manque pas de grâce. L'adresse des joueurs consiste à enlever le chapeau de l'adversaire d'un coup de bâton. Cette danse se pratiquait surtout dans la région de la Grande Terre (Le moule).
On raconte que les "mayolè" étaient si redoutés qu'ils servaient de garde du corps aux hommes politiques (politiciens).
Toujours est-il que des associations tentent de reprendre le flambeau, ou plutôt le bâton après des années de sommeil.

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